SUJET TYPIQUE

Bonjour à tous,

Petit coup de gueule au sujet de la compétence Sujet typique ! À bien lire la consigne, on doit donner un sujet pour un verbe déterminé.
Ce sujet est de type personne ou animal ; on peut donc y proposer des "artiste, peintre, patron, chien, chat etc.", bref des êtres vivants.
Or trop souvent j'y lis des INSTRUMENTS typiques ! (Je passe sur les sempiternels homme, individu, quidam, quelqu'un, garçon, fille etc.). C'est-à-dire que des joueurs proposent en sujet typique des objets (type pioche, pelle, bijou etc.) ce qui ne répond pas à la consigne.
De même en instrument typique j'ai vu des propositions de sujets !

Je donne là en exemple une partie jouée avec n@t (avec qui j'ai eu le plaisir de faire de belles parties et que je remercie pour la qualité de ses réponses). C'est pas terrible ! J'ai hésité 15 sec. avant de mettre *** surtout que je voulais jouer le ver luisant.




Bien sûr je ne suis pas tout rose moi aussi, j'ai pu merder quelques-unes de mes 1res parties, car n'ayant pas la compétence "instrument typique" je n'avais pas saisi pleinement la nuance.

Bonne journée à tous, en espérant que davantage feront attention, ou qu'on m'explique mieux la consigne de sujet typique

j'aime bien le tlf http://atilf.atilf.fr/

RELUIRE, verbe intrans.
A. Luire en réfléchissant la lumière. Les diamants, les pierreries reluisent. Ses tableaux [de Franz Mieris] (...) sont bien faits pour orner ces riches appartements (...) aux lustres de cuivre jaune reluisant comme le chandelier à sept branches des synagogues (GAUTIER, Guide Louvre, 1872, p. 145):

L'âme de cette demeure étonnante se trouvait être une bonne vieille fille aux joues encore fraîches (...) et qui (...) n'arrêtait pas de frotter, de brosser, d'épousseter, de faire briller et reluire, ennemie déclarée de tout atome de poussière...
LORRAIN, Contes, 1897, p. 76.
Proverbe. Tout ce qui reluit n'est pas or. Il ne faut pas se fier aux apparences. Synon. tout ce qui brille n'est pas or (v. briller).
Loc. fig. Passer, manier la brosse à reluire. Flatter avec ostentation. Jouer les brosses à reluire (v. brosse). Brosse à reluire. Flatteur. C'est lui « la brosse à reluire de la famille » (...) glorieusement à cheval sur tous les grands dadas de l'entre-trois-guerres (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 18).
P. méton. Être propre. Elle se tuait de travail dans cette maison froide d'avare, où tout devait reluire naturellement, sans qu'on dépensât ni savon, ni brosse: l'eau pure et des bras, ça suffisait (ZOLA, Terre, 1887, p. 380).
P. anal. Avoir un aspect brillant. Il avait les épaules larges, une moustache qui reluisait de cosmétique, la main grande, douce et velue (TOULET, Nane, 1905, p. 193).
B. Au fig. Se manifester avec éclat. Synon. se refléter. Mais enfin, ils [les gouvernants français] ont bien renié le Dieu qui a fait le ciel et la terre, pourquoi ne renieraient-ils pas les hommes en qui ils voient reluire, comme en vous, les plus beaux attributs de cet Être puissant? (CHATEAUBR., Corresp., t. 1, 1799, p. 18).
Se faire reluire. Synon. se faire mousser*. Quelle différence, je n'en vois pas, entre les Maisons de la Culture et l'Académie Française? Même narcissisme, même bornerie, même impuissance, babillage, même vide. D'autres poncifs à peine, c'est tout. On se conforme, on se fait reluire, on se rabâche, ici et là, exactement (CÉLINE, Mea Culpa, 1937, pp. 10-11 ds CELLARD-REY 1980).
C. Arg. Éprouver l'orgasme. Peuh! se dit-il, ce ne sont pas encore celles-là [des filles] qui me feront reluire (HUYSMANS, En mén., 1881, p. 157). [À une femme:] Tiens, j'vais t'faire reluire comme jamais (SIMONIN, J. BAZIN, Voilà taxi! 1935, p. 188).
REM. Reluisement, subst. masc. Action de reluire; résultat de cette action. L'état de parfaite ordonnance, de reluisement pardonne-moi ce mot suspect , où nous apparut la hutte des Jalaguier (FABRE, Norine, 1889, p. 143).
Prononc. et Orth.: [], (il) reluit [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « luire en réfléchissant la lumière » (Roland, éd. J. Bédier, 1808); 1960 passer la brosse à reluire « flatter quelqu'un » (LE BRETON); 2. 1269-78 « se manifester avec éclat » (JEAN DE MEUNG, Rose, éd. F. Lecoy, 17158); 3. XVe s. « s'accoupler (du bélier et de la brebis) » (Gloss. lat.-fr. ds GDF.); 1866 « éprouver le plaisir d'amour » (ds ESN.); 4. 1908 c'est pas reluisant (ESTAUNIÉ, Vie secrète, p. 214); 5. 1936 se faire reluire « se mettre en valeur » (CÉLINE, Mea Culpa, pp. 10-11 ds CELLARD-REY). Dér. de luire*; préf. re-*. Fréq. abs. littér.: 423. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 712, b) 1 142; XXe s.: a) 565, b) 237.


je pense que N@t avait raison :d
l'or reluit, etc

bien sur, il ne s'agissait pas de "faire reluire"...[url]

guitou a écrit:

Bonjour à tous,

Petit coup de gueule au sujet de la compétence Sujet typique ! À bien lire la consigne, on doit donner un sujet pour un verbe déterminé.
Ce sujet est de type personne ou animal ; on peut donc y proposer des "artiste, peintre, patron, chien, chat etc.", bref des êtres vivants.
Or trop souvent j'y lis des INSTRUMENTS typiques ! (Je passe sur les sempiternels homme, individu, quidam, quelqu'un, garçon, fille etc.). C'est-à-dire que des joueurs proposent en sujet typique des objets (type pioche, pelle, bijou etc.) ce qui ne répond pas à la consigne.

Il y a ambiguité sur le mot "sujet", apparemment.

Pour Nat, le "sujet" de la consigne est compris en tant que fonction grammaticale. C'est aussi ce que j'ai compris.
Et dans ce cas, effectivement, on peut avoir :
- la pomme reluit
- l'or reluit
- un meuble reluit
Et "pomme", "or" et "meuble" sont bien sujets du verbe "reluire".

Alors que des instruments pour "reluire" seraient plutôt "brosse", "chiffon", "cire", etc.

Mais si "sujet" veut dire autre chose que "sujet du verbe", il faut le préciser dans la consigne...

Je n'avais pas vu ton message avant d'écrire le mien, chef !

guitou a écrit:

Bonjour à tous,

Bonjour itoo

guitou a écrit:

[...] Sujet typique ! À bien lire la consigne, on doit donner un sujet pour un verbe déterminé.
Ce sujet est de type personne ou animal ; on peut donc y proposer des "artiste, peintre, patron, chien, chat etc.", bref des êtres vivants.
[color=red]Or trop souvent j'y lis des INSTRUMENTS typiques !

La consigne donne l'exemple de manger ce qui implique des personnes ou animaux... pour exemplifier la consigne. Mais il me semble que c'est la relation "grammaticale" qui est demandée.

Pour creuser le sujet typique peut être ouvrier et l'instrument typique pioche.
Pour dialoguer le sujet peut être homme ou ordinateur et l'instrument téléphone ou protocole respectivement, par ex.


Par contre, on devrait doubler l'exemple et mettre un sujet non-animé dans la consigne.

Edit : multi-réponses

Admin a écrit:

j'aime bien le tlf http://atilf.atilf.fr/

Chut malheureux...

merci !
et sans rancune, Guitou !
je reconnais que c'était ambigu.....
Mais il y a bien pire , notamment quand les gens mettent n'importe quoi dans la compétence "donner des caractéristiques".....

n@t a écrit:

merci !
et sans rancune, Guitou !
je reconnais que c'était ambigu.....
Mais il y a bien pire , notamment quand les gens mettent n'importe quoi dans la compétence "donner des caractéristiques".....

Oui n@t ! Tu as bien raison et vu les exemples que toi et d'autres joueurs ont postés, notamment pour les caractéristiques, je comprends que le nom de l'auteur ait été caché
Merci à tous (..Syl.., sriou et l'admin) pour les précisions. Je remarque toutefois que l'ordinateur (pour l'exemple donné par sriou) est à la fois instrument et sujet pour le verbe dialoguer. Non ?
Expliciter la consigne du sujet typique (avec autre chose qu'animal et personne) pourrait être utile, amha.

Enjoy !, et au plaisir de parties communes et de cagnotes partagées

Il est a noté que l'instrument prend souvent la place su sujet... par une forme d'élision
surtout, quand l'instrument posséde plus ou moins l'attribut d'animé...


l'ouvrier creuse un trou avec un tractopelle
le tractopelle creuse un trou

par contre

l'ouvrier creuse un trou avec la pioche
* la pioche creuse un trou

là, la pioche n'est pas assez "animée" pour que cela semble acceptable

Admin a écrit:

Il est a noté que l'instrument prend souvent la place du sujet... par une forme d'élision
surtout, quand l'instrument possède plus ou moins l'attribut d'animé...
[...]
là, la pioche n'est pas assez "animée" pour que cela semble acceptable

Hum...
Là si tu abordes la notion "d'animée" on ne va pas clarifier le bazar !? Et pourtant je pense que c'est un élément de distinction (entre sujet et instrument)

Dans ce que tu précises là, tu viens conforter ma première interrogation où les meubles, bijoux etc. ne sont pas animés et donc n'avaient pas lieu d'être proposés ; or tu disais que "n@t avait raison"

HELP

mouarf, je parlais juste du cas où l'instrument peut devenir aussi sujet...

Pour reluire, les termes comme or, cuivre, chaussure, peuvent être des sujets sans probleme (cf tlf).

Admin a écrit:

mouarf, je parlais juste du cas où l'instrument peut devenir aussi sujet...

Pour reluire, les termes comme or, cuivre, chaussure, peuvent être des sujets sans probleme (cf tlf).

Mouais

Pas de traitement de faveur, hein !

non non non aucun promis juré

mais si un jour je peux corréler les caractéristiques acquises avec la faculté d'etre un instrument qui se transforme en sujet... je serai content :d